vendredi 2 novembre 2007

Il rêvait d’être médecin militaire, il finira dans la finance


Enfant, il découvre le Maroc au gré des nominations de son père : mobilité et capacité d’adaptation sont ses bottes secrètes.

Lauréat de l’ESC Toulouse, il décline les offres d’IBM et Procter & Gamble pour rentrer au Maroc.

Recruté par hasard au Crédit du Maroc, il y fera une belle carrière avant de rejoindre la multinationale Mediaco

. Le regard pétillant, l’esprit alerte, le verbe haut, Khalid M’Hammedi quitte rarement son interlocuteur des yeux. Une propension à dominer ? Peut-être bien car l’homme ne nie pas être un tantinet manipulateur. Mais, corrige-t-il, «je revendique pleinement mon côté un peu prestidigitateur dans le sens positif du terme. Cela dit, je ne considère jamais les autres comme des pions ou des instruments, mais plutôt comme une richesse qui a du mal à se livrer et à se déployer et j’estime que c’est un bon deal que d’être le bon génie qui va permettre aux autres de donner le meilleur d’eux-mêmes». Une telle démarche, pour Khalid M’Hammedi, commence par la capacité de mettre en confiance les personnes avec qui il travaille, lorsqu’il s’agit d’affaires, ou tout simplement les interlocuteurs dans le cadre de ses relations, en général. Le fait d’être un haut responsable de multinationale ne doit pas être étranger à son agilité d’esprit comme à son côté cosmopolite.Né à Fès en 1970, ce jeune cadre de haut vol est le cadet d’une famille de cinq garçons. Son père est fonctionnaire au ministère de l’intérieur et sa mère professeur d’histoire/géographie. Il se rappelle avoir fait le tour du Maroc au gré des nominations de son père au rythme d’un changement de ville une fois tous les trois ans. Il se rappelle aussi qu’il s’était fait, très tôt, à l’idée qu’il ne fallait pas trop s’attacher à ses amis et qu’il fallait s’en faire de nouveaux à chaque déplacement de la famille à travers le pays. C’est ainsi qu’il développa une capacité d’adaptation hors pair. Si bien qu’après avoir d’abord usé ses fonds de culotte sur les bancs de l’école à Fès, c’est à Khémisset qu’il obtient son Bac sciences maths, après avoir étudié à Tétouan ou encore à Nador et Agadir.Avant de découvrir les mathématiques comme tous ses frères, il s’est délecté de bandes dessinées dans toutes sortes de formats. C’est cela, dit-il, qui lui a permis de maîtriser la langue française, clé de voûte pour entrer dans la société du savoir. Sa chance fut aussi que son père était en mesure de financer ses études. Peut-être pas celles dont il avait rêvé étant petit. Partagé entre une carrière militaire et la médecine, il se disait qu’il allait devenir... médecin militaire. Mais son père l’en dissuadera, lui conseillant de suivre une autre carrière où il pourrait davantage s’épanouir et se valoriser.Le jeune Khalid suivra ses conseils. Il fera alors ses classes prépas à Toulouse, entre 1987 et 1989. Et comme il ne veut pas changer de ville, il s’inscrit à l’Ecole supérieure de commerce (ESC), la cinquième grande école de commerce de l’Hexagone. Sa première rencontre avec une multinationale date de son stage chez Apple où il a peaufiné un mémoire sur «La vente des ordinateurs aux étudiants».Il avait rendez-vous à la SGMB, il entrera par erreur au Crédit du MarocC’est alors qu’il reçoit des propositions d’IBM et de Procter & Gamble pour aller s’installer dans des pays du golfe. Il préfère, une fois ses études achevées en 1993, retourner au pays pour y tenter sa chance. Et sa carrière débutera par un coup de hasard des plus anecdotiques. Alors qu’il était invité à passer au bureau du DRH de la Société générale, il se trompe d’un pâté de maisons et se retrouve dans l’immeuble du Crédit du Maroc. Entré par erreur chez le DRH du CDM, il en ressortira avec une proposition ferme. Et finalement, c’est à ce moment-là qu’il va entrer dans la vie active. Après l’année de stage d’usage, il est appelé à assurer la gestion d’une agence de la banque à Tétouan. Il y fait ses preuves, si bien qu’au bout de deux ans seulement on lui fera une belle offre : mettre sur pied un département dédié aux SICAV. Une période, dit-il, où il a pu parfaire sa maîtrise en matière de placement. Il restera à ce poste de 1996 à 2000.Tenté de quitter la banque pour «aller voir ailleurs», une deuxième chance va se présenter à lui. Au moment où les banques faisaient leur mue, le Crédit du Maroc lui offre l’opportunité de diriger, à Rabat, le centre d’affaires qui prend en charge une bonne centaine d’entreprises des villes de Rabat, Kénitra, Salé, Skhirat, Témara. Lui qui pensait devoir changer de secteur sous peine de voir ses réflexes s’émousser devra encore patienter, car une autre offre de sa banque allait calmer ses ardeurs. Une double mission lui sera confiée : diriger le centre d’affaires de Tanger et développer la banque internationale du Crédit du Maroc dans la région du nord, essentiellement dans la zone franche. Là encore, il fait ses preuves puisque le chiffre d’affaires va passer de 4 à 14 MDH.Puis arrive LA rencontre qui va faire prendre à sa carrière un tour inattendu. Un jour, en 2005, le PDG exécutif de Mediaco, filiale d’une multinationale française spécialisée dans le levage et le matériel de manutention et de transport, viendra le voir pour régler un problème de caution bancaire. La société venait de décrocher un marché au port Tanger-Med. Khalid M’Hammedi se démènera et fera plus que l’accompagner. Il conseille le patron de Mediaco pour l’introduction de la société en Bourse et le fera bénéficier de son carnet d’adresses. Au fil des mois, les deux hommes se lieront d’amitié et le patron de Mediaco finira, en 2006, par recruter le banquier comme directeur du développement financier à l’international. Khalid M’Hammedi explique que l’activité de la multinationale ne fait que commencer : «Avec les grands chantiers qui s’ouvrent dans les pays émergents comme le Maroc, le potentiel va aller en s’accélérant et Tanger en est un des plus beaux exemples, affirme-t-il. Actuellement, nous déployons 70 grues et 230 camions de différents tonnages pour une valeur de près de 400 MDH. Nous travaillons aussi bien au Maroc qu’en Algérie ou en Mauritanie et nous dimensionnons notre flotte en fonction des besoins grandissants de la région».


La Vie Eco du 19/10/2007

mardi 9 octobre 2007

L'emprunt obligataire à défaut du leasing



Khalid M'hammedi, Directeur du Développement financier de Mediaco International, revient sur les enjeux de cette opération.

F. N. H. : Mediaco vient d'initier un emprunt obligataire d'un montant de 70 MDH, alors qu'elle recourait habituellement au leasing. Pourquoi avoir changé de mode de financement et quel en sera l'impact financier en terme d'optimisation de coût des ressources ? Khalid M'hammedi : Nous avons décidé de changer de mode de financement pour deux raisons : diminuer nos coûts financiers et traiter en une seule fois par an la levée de fonds. En effet, l'émission obligataire qui est émise au taux de 4,76% ne peut pas être égalée par les taux appliqués par les sociétés de leasing. Cependant, le leasing aura toujours sa place dans nos business plan futurs grâce à la flexibilité qu'il apporte et la rapidité pour des opérations spot bien ciblées. Cette volonté propre a coïncidé avec le problème de suspension de l'exonération de TVA des sociétés de leasing, ce qui nous donne une autre alternative en attendant que les sociétés de leasing se penchent pour trouver une sortie à cette situation. F. N. H. : Le produit de cette émission devrait servir essentiellement l'achat de matériel de manutention et de camions-bennes. D'autres émissions sont par ailleurs prévues pour boucler les 180 MDH initialement arrêtés par l'AGO de Mediaco. A quoi seront destinés les produits de ces futures opérations? K. M. : Cette première tranche servira à financer l'acquisition de grues et de camions-bennes nécessaires en 2007 et en adéquation parfaite avec le business plan présenté au public lors de notre introduction en Bourse dans un premier temps, et lors de la présentation de la note d'information de l'émission obligataire visée par le CDVM le 13 mars 2007, dans un second temps. Toutes les futures opérations, si elles ont lieu, serviront à financer le matériel de production dont Mediaco Maroc aura besoin pour les prochaines années. F. N. H. : Hormis le fait que vous faites appel plus facilement au marché, pouvez-vous nous dire brièvement ce que votre récente introduction en Bourse a rapporté à Mediaco? K. M. : Cette possibilité de faire appel au marché est l'intérêt majeur de notre introduction en Bourse. Cela nous a permis de diversifier notre ingénierie financière. De plus, cette introduction a généré également une formidable publicité de manière indirecte : une communication financière récurrente qui reflète bien notre image de rigueur et de performance. F. N. H. : Un commentaire sur les résultats 2006 de Mediaco? K. M. : Bien qu'ils ne soient pas encore publiés, ils sont en adéquation quasi parfaite avec les projections présentées sur la note d'information du 13 mars 2007 en terme de chiffre d'affaires et dépassent ces mêmes projections en terme de résultat net. Notez également que nous avons respecté toutes les recommandations prudentielles comptables en terme de provisions. Propos recueillis par D. W.


Finance News

Mediaco Maroc persiste et signe


Deux nouveaux contrats à Tanger et avec Samir

Mediaco Maroc, filiale du groupe français Mediaco, vient de conclure deux nouveaux contrats avec la SRPTM, gestionnaire des travaux à Tanger-Med, et Tekken, société chargée de la construction de la nouvelle unité de la Samir. A cet effet, le spécialiste du levage et des services industriels devrait livrer au nouveau quai Ro Ro du port Tanger 50 camions et 2 grues chenilles de 250 tonnes.Il devrait également mettre à la disposition de Samir Upgrade une vingtaine de machines comprenant des grues de 35 à 300 tonnes. Une année après son introduction en Bourse, Mediaco Maroc continue de relever le défi de décrocher de nouveaux marchés.Cet événement devrait contribuer à renforcer le chiffre d'affaires de Mediaco, initialement estimé à 220,6 MDH pour 2007. Bénéficiant du contexte favorable dans lequel évolue le secteur du BTP au Maroc, Mediaco Maroc avait affiché un chiffre d'affaires de 186,1 MDH l'exercice écoulé, en progression de 62,4 % comparativement à fin 2005.En dépit de cette bonne tenue des réalisations commerciales, l'alourdissement des charges opératoires, notamment les achats consommés (+85 % à 61,8 MDH) et les autres charges externes (+78,4 % à 94 MDH), s'est traduit par un effritement de près de 82 % du résultat d'exploitation à 1 MDH. Par conséquent, la marge opérationnelle passe de 4,9 % en 2005 à 0,5 % au titre de l'année écoulée. Pour sa part, grevé essentiellement par des charges d'intérêts en accroissement de 3,6 MDH, le résultat financier creuse son déficit de 2 MDH à moins de 3,4 MDH. In fine, compte tenu d'une plue value sur cession d'immobilisation de 18,4 MDH, le résultat net a effectué un bond de 61 % à 6,5 MDH. Néanmoins, la marge nette est ressortie en stagnation à 3,5 %.


Le matin du Sahara le 28/08/2007

jeudi 30 août 2007

Dynamique et professionnelle, c'est ainsi que l'édition 2007 de Classe Export Provence-Alpes- Côte d'Azur a été qualifiée

Bilan Post Salon
La 10ème édition du salon Classe Export, qui s'est tenu les 4 et 5 avril au Palais de la Bourse (CCI de Marseille, Provence), a été un véritable succès et a bénéficié d'un contexte particulièrement dynamique. Une augmentation du nombre de ses visiteurs de 14 % par rapport à 2006 a été enregistrée.Ceci confirme la tendance observée depuis 2004 en région PACA concernant le commerce extérieur et la hausse des échanges commerciaux.
Classe Export 2007 a réuni plus de 137 experts du commerce international : une exposition de grande qualité qui d'ailleurs su participer à sa manière à « la semaine du développement durable en PACA» en proposant des stands en carton recyclables, appréciés de l'ensemble des visiteurs, tant pour l'aspect civique que pour l'aspect décoratif !
Dans l'entreprise exportatrice, de nombreuses fonctions sont concernées : dirigeants, responsables export, logisticiens, responsables des ressources humaines, financiers. Chacun, avec un programme spécifique, a pu rencontrer le contact, public ou privé, qui lui convenait et a su profiter de rendez-vous pour nouer des relations d'affaires, basées sur les contacts humains et la confiance dans les compétences dex experts.
2114 rendez-vous pré-organisés par la société Classe Export ont été générés sur ce salon. Des mises en relation qui permettent aux visiteurs du salon d'optimiser leur visite et de trouver rapidement des réponses à leurs besoins.
La remise des Trophées de la meilleure croissance à l'export
Les Trophées de la meilleure croissance à l'export ont permis de récompenser trois entreprises de la région qui ont non seulement enregistré une forte croissance entre 2003 et 2005, mais qui ont également su faire preuve d'ingéniosité, de persévérance alliées à une stratégie résolument tournée vers l'international.
Catégorie Chiffre d'Affaires < à 5 Millions d'eurosLa société MARCA (83), fabricant de anches de clarinettes et autres instruments à vent, utilise un savoir-faire ancestral qui porte haut les couleurs de la culture française sur les marchés étrangers.Elle connaît une croissance de 30 % par an, réalise 500 000 euros de CA dont 93% à l'export sur plus de 40 pays.Catégorie Chiffre d'Affaires > à 5 Millions d'eurosLa société MEDLORE / GROUPE SOLUSCOPE (13), fabricant de machines médicales pour le nettoyage et la désinfection, réalise 43% de son CA a l'export sur une vingtaine de pays. C'est une entreprise emblématique du savoir-faire de PACA dans le secteur Médical à haute valeur ajoutée.Leader en France, en Espagne, Belgique et Italie. Son marché leader : l'Australie qui réalise 30% de son CA à l'export.

Enfin, le Trophée spécial du JURY a été attribué à la société MEDIACO (13), entreprise leader dans son domaine d'engins de levage pour chantiers. Cette entreprise a doublé de taille en 5 ans et connaît une croissance à l'export de plus de 20 %. En assumant pour ses clients des projets d'implantation de A à Z, elle a su atteindre un véritable niveau de services industriels.Sa croissance rapide, notamment sur le Maghreb est une vraie réussite avec MEDIACO INTERNATIONAL, filiale au Maroc cotée en Bourse, qui se déploie sur l'Algérie et la Tunisie.

Vif succès de l'opération V.I.E grâce au « job-matching » entre entreprises et candidats
La formule V.I.E, initiée par Ubifrance, est un véritable atout compétitif pour les entreprises qui veulent s'ouvrir de nouvelles perspectives.Renouvelant l'Opération V.I.E en partenariat avec Ubifrance qui avait déclenché un véritable engouement l'année dernière en région PACA, Classe Export a réussi une fois de plus à mettre l'offre et la demande en face à face. Les entreprises à la recherche d'un jeune collaborateur pour l'envoyer en mission à l'étranger ont pu rencontrer en rendez-vous individualisés et pré-organisés par Classe Export, des candidats sélectionnés en fonction de leurs propres critères de recrutement.
Un concept « gagnant – gagnant » qui permet à la fois aux entreprises de bénéficier des talents d'un collaborateur à l'étranger à moindre coût, et aux jeunes étudiants en fin de cycle, de relever le défi de se faire recruter à l'international.
2007 en quelques chiffres :
200 entreprises ont été sensibilisées
29 offres de missions
34 candidats ont été selectionnés parmi plus de 120 inscriptions

Opération Nouveaux exportateurs Un objectif : 100 nouveaux exportateurs en 3 ans en PACA
Ce programme conçu et organisé par la CCI de Marseille Provence et l'APEX a pour vocation de donner un coup de pouce à l'international à des sociétés de la région. Lancée à l'occasion de Classe Export, l'opération « Nouveaux exportateurs » a un objectif clair et qui s'inscrit dans la durée : 100 nouvelles initiatives à l'export en 3 ans.Elle s'organise autour d'un premier diagnostic permettant d'évaluer le potentiel export de chaque société et se poursuit par la mise en place d'aides, d'assistance, de formations et conseils individualisés.
43 sociétés ont participé au lancement de l'opération pour bénéficier d'un pilotage spécifique.

Rappel :
Classe Export fédère autour de son concept unique de travail en réseau, les acteurs majeurs du commerce extérieur :Le Conseil Régional Provence - Alpes - Côte d'Azur, la Région PACA , le Ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie, la Chambre de Commerce et d'Industrie Marseille Provence, UPE 13, APEX, la Coface, Ubifrance, le CIC Lyonnaise de banque, Europages, les Conseillers du Commerce Extérieur, WTC Marseille Provence.

Nouveaux contrats pour Médiaco


La société de levage et de grutage Médiaco Maroc vient de décrocher deux nouveaux contrats. Le premier concerne le nouveau quai Ro Ro du port de Tanger. La société met à la disposition de la Srptm, gestionnaire des travaux à Tanger Med, 50 camions et 2 grues-chenilles de 250 tonnes. Le second contrat lie Médiaco (qui est cotée en Bourse) avec Tekkfen, société chargée de la construction de la nouvelle unité de la Samir «Samir Upgrade». Médiaco met à sa disposition une vingtaine de machines (grues allant de 35 tonnes a 300 tonnes).


L'économiste du 27 Août 2007 ( De bonnes sources )

mercredi 29 août 2007

ECONOMIE : La valeur du jourMediaco Maroc persiste et signe



Deux nouveaux contrats à Tanger et avec SamirMediaco Maroc, filiale du groupe français Mediaco, vient de conclure deux nouveaux contrats avec la SRPTM, gestionnaire des travaux à Tanger-Med, et Tekken, société chargée de la construction de la nouvelle unité de la Samir. A cet effet, le spécialiste du levage et des services industriels devrait livrer au nouveau quai Ro Ro du port Tanger 50 camions et 2 grues chenilles de 250 tonnes.Il devrait également mettre à la disposition de Samir Upgrade une vingtaine de machines comprenant des grues de 35 à 300 tonnes. Une année après son introduction en Bourse, Mediaco Maroc continue de relever le défi de décrocher de nouveaux marchés.Cet événement devrait contribuer à renforcer le chiffre d'affaires de Mediaco, initialement estimé à 220,6 MDH pour 2007. Bénéficiant du contexte favorable dans lequel évolue le secteur du BTP au Maroc, Mediaco Maroc avait affiché un chiffre d'affaires de 186,1 MDH l'exercice écoulé, en progression de 62,4 % comparativement à fin 2005.En dépit de cette bonne tenue des réalisations commerciales, l'alourdissement des charges opératoires, notamment les achats consommés (+85 % à 61,8 MDH) et les autres charges externes (+78,4 % à 94 MDH), s'est traduit par un effritement de près de 82 % du résultat d'exploitation à 1 MDH. Par conséquent, la marge opérationnelle passe de 4,9 % en 2005 à 0,5 % au titre de l'année écoulée. Pour sa part, grevé essentiellement par des charges d'intérêts en accroissement de 3,6 MDH, le résultat financier creuse son déficit de 2 MDH à moins de 3,4 MDH. In fine, compte tenu d'une plue value sur cession d'immobilisation de 18,4 MDH, le résultat net a effectué un bond de 61 % à 6,5 MDH. Néanmoins, la marge nette est ressortie en stagnation à 3,5 %.

Le Matin Publié le : 28.08.2007 18h12

mercredi 27 juin 2007

Mediaco : Le corps à Marseille, le cœur au Maroc



* Numéro 1 du levage au Maroc, Mediaco Maroc s'est doté depuis son implantation dans le Royaume d'un véritable projet d'entreprise. * Business model, stratégie, politique de financement... Tour d'horizon avec Nicolas Mayet, Directeur général de la société.

Finances News Hebdo : Le métier de Mediaco est parfois mal compris par le grand public. Pouvez-vous nous décrire votre «Business Model » ? Nicolas Mayet : Nous sommes effectivement peu ou pas connus du grand public car notre métier est exclusivement tourné vers les professionnels du bâtiment et de la construction. Nous fournissons aux «Constructeurs» (acteurs plus connus du grand public. (Bouygues, Lafarges, SAMIR, GTR, ...) les moyens matériels en full service dont ils ont besoin pour réaliser leurs chantiers. «Full service» signifiant que les équipements sont fournis avec les chauffeurs, le carburant, la maintenance mécanique... Cela permet donc à nos clients de se recentrer sur leur cœur de métier. F.N.H. : Mediaco Maroc fait partie d'un ensemble (le Groupe Mediaco). On sait que vous êtes présents dans plusieurs pays et régions. Où se situe plus précisément le Maroc dans la stratégie d'ensemble du Groupe ? N.M. : Notre croissance est intimement liée aux besoins grandissants de nos clients de créer des partenariats solides avec leurs fournisseurs stratégiques pour les accompagner sur l'ensemble de leurs chantiers. Cela génère bien sûr une croissance nationale et l'ouverture de nos nombreuses agences à travers le Royaume (Tanger, Fès, Meknès, Agadir, ...), mais également une croissance internationale. En effet, les entreprises marocaines s'exportent de mieux en mieux (Sénégal : Buzzichelli pour une cimenterie, Houar pour des routes, ... / Guinée équatoriale : Somagec pour un port / Mauritanie : Stroc pour une unité industrielle, ....). Et face à leur croissance, elles recherchent des entreprises réactives, professionnelles et compétitives. Pour répondre à leurs attentes et leur apporter les solutions innovantes qu'elles attendent, nous devons perpétuellement répondre aux problématiques suivantes : ressources humaines qualifiées, ressources matérielles livrables rapidement et en quantité, moyens financiers nécessaires... Notre implantation marocaine nous permet de répondre à ces 3 problèmes. En effet, nous formons continuellement du personnel prêt à partir et adapté aux «mentalités». Nous avons également créé notre école des grutiers dans ce sens. Depuis le Maroc, nous atteignons rapidement des destinations reculées : sept jours de route avec une grue de 400 tonnes unique en Afrique pour atteindre la Mauritanie, 2 jours de mer pour le Sénégal, ... Et enfin un système bancaire marocain qui est aussi performant qu'en Europe et avec lequel nous trouvons tous les moyens financiers nécessaires. Tous ces facteurs font que petit à petit le Maroc devient notre base opérationnelle et logistique pour toute l'Afrique. Et cela nous permet d'accroître notre compétitivité par rapport à nos confrères dont les cellules de prise de décision sont en Hollande, en Belgique ou en Espagne. F.N.H. : Après l'introduction en Bourse, qui vous a permis de lever 17 MDH, vous avez annoncé lors de votre dernière intervention médiatique (en novembre dernier) le lancement d'un emprunt obligataire imminent de 180 MDH. Où en êtes-vous aujourd'hui ? Et à quoi seront consacrés les crédits levés ? N.M. : Nous attendons le visa du CDVM d'un jour à l'autre, que nous aurons peut être déjà au moment où vous publierez cet article. Cet emprunt obligataire va nous permettre de diversifier nos moyens de financement de nos équipements. En effet, compte tenu de la croissance du marché et de notre taux de satisfaction, nous investissons en moyenne 60 MDH par an en nouveaux matériels. Ces investissements étaient essentiellement financés par du leasing. Or, le leasing est un outil financier coûteux qui mobilise notre équipe financière trop souvent (15 à 20 dossiers par an avec un mois minimum pour sa validation). S'ajoute également la problématique de la TVA qui, depuis le 1er janvier, ne permet plus aux sociétés de leasing de la récupérer. Cet emprunt obligataire va donc nous permettre de diminuer de moitié les coûts financiers liés à nos investissements et donc d'augmenter nos marges bénéficiaires pour lesquelles nous nous battons tous les jours. F.N.H. : Parlons un peu de l'action Mediaco. La dernière augmentation de capital (13,125 MDH) par incorporation de la prime d'émission, et qui a porté le capital de la société à plus de 30 MDH, a semé la confusion dans les esprits des observateurs de la place. En témoignent les notes de quelques analystes et opérateurs du marché. Pouvez-vous nous éclairer là-dessus ? N.M. : Nous avons effectivement décidé d'incorporer la majeure partie de la prime d'émission afin de faire bénéficier nos actionnaires des fruits de l'introduction en Bourse. Il en a résulté une distribution gratuite de 3 actions pour 4 détenues. La seule confusion qu'il y a eu est due au délai administratif entre l'annonce (14/11/06) et le détachement du coupon (13/12/06). Ceci étant, notre capitalisation boursière a augmenté de plus de 85%, ce qui, en moins de 6 mois, est une belle performance. F.N.H. : Le titre Mediaco se traite aujourd'hui à près de 500 DH. Ce niveau de cours reflète-t-il, selon vous, les fondamentaux et les perspectives de la société ? N.M. : Notre cours actuel ne reflète pas, à notre avis, la valeur réelle de la société. Le good will à venir devrait être exceptionnel de par notre visibilité pour les prochaines années liée au potentiel du pays dont je viens de vous parler.


Propos recueillis par Mehdi Michbal


Finance News

Emprunt obligataire : Mediaco sollicite le marché

* Emission d’un emprunt obligataire d’un montant de 70 MDH. * Objectif : acheter du matériel de manutention et des camions-bennes.

Quelques mois seulement après son introduction en Bourse, Mediaco, spécialisée dans la gestion des ressources matérielles pour le compte de grandes entreprises, fait de nouveau appel au marché. En effet, l’AGO tenue en novembre dernier avait décidé l’émission d’obligations ordinaires d’un montant maximal de 180 MDH, en une ou plusieurs tranches, dans un délai de deux ans. L’option choisie a été finalement de scinder l’opération en plusieurs tranches. Ainsi, cette première opération, dont le syndicat de placement est composé de la BMCI (chef de file) et de CDG Capital (chef de file associé), porte sur l’émission d’un emprunt obligataire d’un montant global de 70 MDH, de maturité 7 ans et assorti d’un taux d’intérêt fixe de 4,76% (soit 3,16% hors taxe, plus une prime de risque de 160 points de base). La période de souscription a déjà démarré depuis le 21 et s’étalera jusqu’au 23 mars courant. Le produit de cette émission devrait servir à consolider la politique de croissance de Mediaco, à travers notamment le financement d’une partie de son programme d’investissement, lequel porte essentiellement sur l’achat de matériels de manutention et de camions-bennes. Pour rappel, dans sa stratégie de développement, Mediaco compte augmenter de manière importante le nombre de ses grues pour les faire passer de 26 unités en 2005 à 50 unités en 2008. Tout autant, le nombre de tracteurs devrait passer de 25 à 26 unités sur la même période, tandis que le nombre de camions devrait s’établir à 160 unités en 2008 contre 85 unités en 2005, soit une croissance annuelle moyenne de 25% . «Ces acquisitions s’expliquent par les besoins importants qui se manifesteront au niveau du marché local du fait du lancement de nombreux chantiers de BTP, et pour lesquels Mediaco Maroc se positionne parfaitement de par son expérience et ses compétences», indique-t-on dans la note d’information. Mediaco devrait en effet tirer largement profit de la politique initiée par les pouvoirs publics et visant notamment la mise à niveau des infrastructures et l’incitation à l’investissement dans des secteurs jugés prioritaires. Et ce d’autant plus que les professionnels du secteur anticipent une croissance annuelle soutenue des activités autour de 20 à 30% . Ces investissements devraient impacter positivement le chiffre d’affaires, réalisé avec les trois types d’activités que sont la location de matériels de manutention, la réalisation de travaux de manutention et la gestion de flottes de camions-bennes. Soulignons qu’entre 2003 et 2005 le chiffre d’affaires de Mediaco est passé de 53 à 115 MDH, tandis que le résultat net est passé, pour la même période, de 1,8 à 4 MDH, et ce grâce aux performances opérationnelles de l’entreprise.
D. W.

Finance News du 24 Avril 2007

L'emprunt obligataire à défaut du leasing



* Khalid M'hammedi, Directeur du Développement financier de Mediaco International, revient sur les enjeux de cette opération.

F. N. H. : Mediaco vient d'initier un emprunt obligataire d'un montant de 70 MDH, alors qu'elle recourait habituellement au leasing. Pourquoi avoir changé de mode de financement et quel en sera l'impact financier en terme d'optimisation de coût des ressources ?


Khalid M'hammedi : Nous avons décidé de changer de mode de financement pour deux raisons : diminuer nos coûts financiers et traiter en une seule fois par an la levée de fonds. En effet, l'émission obligataire qui est émise au taux de 4,76% ne peut pas être égalée par les taux appliqués par les sociétés de leasing. Cependant, le leasing aura toujours sa place dans nos business plan futurs grâce à la flexibilité qu'il apporte et la rapidité pour des opérations spot bien ciblées. Cette volonté propre a coïncidé avec le problème de suspension de l'exonération de TVA des sociétés de leasing, ce qui nous donne une autre alternative en attendant que les sociétés de leasing se penchent pour trouver une sortie à cette situation.


F. N. H. : Le produit de cette émission devrait servir essentiellement l'achat de matériel de manutention et de camions-bennes. D'autres émissions sont par ailleurs prévues pour boucler les 180 MDH initialement arrêtés par l'AGO de Mediaco. A quoi seront destinés les produits de ces futures opérations?


K. M. : Cette première tranche servira à financer l'acquisition de grues et de camions-bennes nécessaires en 2007 et en adéquation parfaite avec le business plan présenté au public lors de notre introduction en Bourse dans un premier temps, et lors de la présentation de la note d'information de l'émission obligataire visée par le CDVM le 13 mars 2007, dans un second temps. Toutes les futures opérations, si elles ont lieu, serviront à financer le matériel de production dont Mediaco Maroc aura besoin pour les prochaines années.


F. N. H. : Hormis le fait que vous faites appel plus facilement au marché, pouvez-vous nous dire brièvement ce que votre récente introduction en Bourse a rapporté à Mediaco?


K. M. : Cette possibilité de faire appel au marché est l'intérêt majeur de notre introduction en Bourse. Cela nous a permis de diversifier notre ingénierie financière. De plus, cette introduction a généré également une formidable publicité de manière indirecte : une communication financière récurrente qui reflète bien notre image de rigueur et de performance.


F. N. H. : Un commentaire sur les résultats 2006 de Mediaco?


K. M. : Bien qu'ils ne soient pas encore publiés, ils sont en adéquation quasi parfaite avec les projections présentées sur la note d'information du 13 mars 2007 en terme de chiffre d'affaires et dépassent ces mêmes projections en terme de résultat net. Notez également que nous avons respecté toutes les recommandations prudentielles comptables en terme de provisions.




Propos recueillis par D. W.




Finance News du 24 Avril 2007

Les atouts du Maroc présentés au Salon Classe Export(2/6/2003)



Les nombreux atouts à même de conférer au Maroc une grande attractivité en matière d'investissements étrangers ont fait l'objet, récemment à Marseille, d'une table ronde organisée dans la cadre du Salon "Calsse Export".
La rencontre, qui s'est tenue sous le thème "de la prospection à l'implantation", a permis aux intervenants de faire connaître autant les potentialités du pays que les orientations et les réformes mises en oeuvre pour faciliter l'implantation des entreprises étrangères. Dans ce contexte, le directeur général de la Zone Franche de Tanger (Tanger Free Zone- TFZ), M. Saâd Filali, a présenté son établissement en exposant les avantages qu'il offre aux investisseurs, affirmant que plus de cent implantations, dont une quarantaine déjà actives, l'ont choisie en moins de cinq ans d'existence opérationnelle.

M. Filali n'a pas manqué d'arguments pour "vendre" le produit TFZ, mettant en avant les avantages fiscaux, la simplification des procédures, la main d’œuvre qualifiée et bon marché, la fiabilité des infrastructures et la proximité de l'Europe. Il a également insisté sur le rôle que jouera le futur port de Tanger-Méditerranée, estimant qu'il canalisera les flux du détroit de Gibraltar et fera de Tanger un véritable hub des échanges non seulement dans la région euro-méditerranéenne, mais bien au delà.Soulignant l'attractivité du Royaume, le directeur général de TFZ a émis l'idée que "l'offensive" économique américaine dans la région devrait provoquer une contre-offensive européenne, susceptible d'ériger le Maroc au rang de première destination des délocalisations. Intervenant à son tour, le consul général du Maroc à Marseille, M. Mohamed Bernoussi, a mis en exergue l'ancrage de l'économie nationale à celle de l'Europe, et de la France en particulier, comme il a lié l'avenir du Maroc à celui de la Méditerranée.Rappelant les efforts déployés par le gouvernement afin de faciliter les démarches administratives aux investisseurs, le consul général a souligné l'engagement "irréversible" du Royaume et de son Souverain dans le processus de démocratisation et dans la promotion d'une vie sociale équilibrée où tous les intervenants auront leur mot à dire. Enfin un investisseur marseillais implanté à Casablanca a parlé de son expérience de premier employeur étranger dans le secteur des services industriels. Christian-Jacques Vernazza, PDG de Mediaco, une entreprise importatrice qui a investi 50 millions de dirhams et emploie 300 personnes, a particulièrement loué le haut niveau de qualification de la main-d’œuvre marocaine et sa grande capacité à intégrer de nouvelles méthodes de travail.Si l'entrepreneur français émet le souhait de voir les tarifs douaniers davantage homogénéisés afin de permettre aux importateurs une meilleure visibilité dans leurs choix, il ne cache pas cependant sa satisfaction de l'expérience qu'il a vécue au Maroc ces deux dernières années. Optimiste, il se prépare même à créer un "Club Export" à Marseille réunissant des entreprises complémentaires, dans le but de s'entraider à promouvoir les échanges entre les deux rives de la Méditerranée. "Le Maroc n'est plus loin comme on le croyait auparavant, il est même la porte de l'Afrique", a dit M. Vernazza. Grand rendez-vous d'affaires, le Salon "Classe Export" a réuni, en deux jours plus de 250 entreprises d'une quarantaine de pays.
M.E

jeudi 31 mai 2007

Actualité - ECONOMIE La valeur du jour : MEDIACO, Des perspectives d'évolution favorables Publié le : 17.05.2007 | 19h06


Entre le 12 juin 2006 et le 24 avril 2007, le cours moyen pondéré ressort à 542,9 DHEvoluant en corrélation avec la croissance du secteur des BTP, l'utilisation du matériel de manutention connaît un grand essor eu égard aux lancements de grands chantiers d'infrastructures et à l'accroissement des investissements réalisés dans les industries lourdes telles que les cimenteries, les raffineries et les centrales électriques.Pour répondre à la croissance des besoins du marché national, Mediaco Maroc compte mobiliser une enveloppe globale d'investissement de 182,5 MDH sur la période 2007-2009, permettant le renouvellement sur la période de 17 grues, 8 tracteurs et 50 camions.« Compte tenu des perspectives sectorielles favorables et de l'extension de la base logistique de la société, nous estimons une croissance du chiffre d'affaires de 15,4% en 2006 à 214,8 MDH et de 10,5% à 237,3 MDH en 2007 », souligne la BMCE Capital Bourse. Cette embellie de l'activité, couplée à une réduction des charges salariales via le recours au personnel intérimaire, devrait se traduire par une exploitation en amélioration. En effet, le résultat d'exploitation devrait effectuer un bond de plus de 5x en 2007 à 5,4 MDH et de 45,8% en 2008 à 7,8 MDH. De son côté, boosté par les premières cessions de matériel d'exploitation, le résultat net devrait marquer une progression de 134,3% en 2007 à 15 MDH et de 32,5% à 20,0 MDH en 2008. «En conséquence, nous recommandons de conserver la valeur dans les portefeuilles», estime la BMCE Capital Bourse.

Le Matin du Sahara du 17 Mai 2007

mercredi 30 mai 2007

Quel potentiel en bourse pour le titre Mediaco ?


Maria Bennani , DAF MEDIACO MAROC
Depuis son introduction en bourse le 12 juillet à 495 dirhams, le titre Mediaco Maroc n'a pas connu de réel évolution positive malgré le certain engouement qu'il avait provoqué lors de la période de souscription.Il est vrai que partie des petits porteurs se sont déjà débarrassés de leurs titres dans le but de réaliser une plus value rapide, mais qui cette fois n'a pas vraimment eu lieu, le cours plafonnant au alentour de son prix d'introduction.A la date du 14 juillet le cours cloturait à 500 dirhams, soit à peine 1.01% de hausse en près d'un mois de cotation, alors prix élevé d'introduction ou potentiel encore mal valorisé par le marché ?Lors du calcul de la
valorisation du titre Mediaco Maroc par la société de bourse Finergy afin de fixer le prix de cession du titre en bourse, deux méthodes ont été utilisées :
la méthode des ratios comparatifs boursiers locaux
l'actualisation des cash flows futurs (DCF: discounted cash flows)
1/ La méthode des ratios comparatifs consiste à calculer des ratios de sociétés disposant de caratéristiques proches à l'entreprise que l'on souhaite valoriser pour ensuite les appliquer à cette dernière pour obtenir un prix de marché.
Dans le cas de Mediaco, les ratios utilisés pour la valorisation des fonds propres ont été ceux du PER (price earning ratio) et le P/B (Price to book).
L'échantillon comparatif qui a été retenu est constitué des sociétés :
DARI COUSPATE, Auto Hall, AGMA, Berliet, REBAB, Zellidja, Auto Nejma, ACRED, CTM.
Selon cette méthode, la valorisation moyenne des fonds propres de Mediaco Maroc ressort à 63.7 Mdh.
2/La méthode DCF elle repose sur le business plan prévisionnel de la société ainsi que sur certains paramètres propres à l'entreprise (tel que son profil de risque) et aux marchés financiers (taux sans risque, prime de risque...)
En se basant sur les paramètres suivant pour le calcul des fonds propres :
Prime de risque sur le marché actions: 6.30%
Taux sans risque (bon du trésor à 10 ans) : 4.70%
Taux de rendement moyen du marché action : 11%
Bêta : 1.33
La valorisation par la méthode des DCF des fonds propres de Mediaco Maroc ressort à 128 Mdh.
Au final une pondération entre les deux méthodes à raison d'un coefficient de 0.66 pour les comparables et 0.34 pour les DCF donne une valorisation des fonds propres de 85.56 Mdh soit 611 dirhams l'action.
Alors pourquoi une telle décote en bourse aujourd'hui alors même que la valorisation de l'entreprise semble nettement supérieur.
Cela s'explique tout d'abord par le fait que le marché ne semble pas aussi optimiste que Mediaco Maroc sur la réalisation du business plan prévisionnel qui prévoit tout de même un CA 2006 en forte hausse de 56% grâce à l'augmentation du parc de camion suite à la signature d'un contrat de gestion de flotte avec des entreprises du BTP pour l'aménagement de la vallée du Bouregreb à Rabat Salé, mais également un CA 2008 qui devrait se situer à 252 Mdh.
Enfin Mediaco Maroc ne bénéficie par encore d'une notoriété auprès du grand public comme pourrait l'avoir des titres comme Maroc Télécom ou encore BCP et la PME du fait de sa faible taille sucite encore quelques craintes en matière de solidité financière.


Maroc Bourse du 17 juin 2006

mediaco lance l’école des grutiers en février

Au rythme auquel les grands chantiers d’infrastructures et de logements sont lancés, il est un détail que personne n’avait vu et qui commence à inquiéter sérieusement les professionnels du BTP : il s’agit de la pénurie de grutiers au Maroc.En effet, il n’y en a pas suffisamment pour répondre aux besoins du pays, encore moins concernant les professionnels, ceux opérationnels aujourd’hui ayant appris le métier sur le tas. D’où l’idée de la société Mediaco Maroc, filiale du numéro un mondial de levage et de manutention, de créer une école pour former des grutiers professionnels, en collaboration avec un spécialiste français en la matière. Il s’agit d’«Assistance, formation et conseils aux entreprises utilisatrices d’engins» (AFCE). L’école, située à Mohammédia sur un terrain à l’entrée du port, propriété de Mediaco, et qui sera baptisée AFCE Maroc, dispensera à des jeunes de niveau Bac une formation d’une année durant laquelle les élèves grutiers feront surtout des travaux pratiques puisque, du lundi au jeudi, ils seront sur chantier à bord d’une grue. Les vendredis et samedis, en revanche, seront consacrés aux cours théoriques dispensés en classe mais aussi et surtout lors de séances de simulation.Pour ce faire, l’école de Mediaco a acheté un simulateur de conduite de grues, le deuxième au monde (un est déjà opérationnel en France) qu’elle se fera livrer au mois de février. Selon M. Khalid M'HAMMEDI (Directeur du développement financier de MEDIACO INTERNATIONAL) le Coût de l’investissement serait de 1,5 million de DH, sans compter le coût de la formation qui s’élèvera, lui, à 1,5 million de DH. Si la procédure d’homologation du diplôme de grutier est en cours auprès de l’Office de formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT), il y a de fortes chances pour que les trente places disponibles soient vite prises, et même bien avant le démarrage. Car, beaucoup ne le savent peut-être pas, mais le métier de grutier est parmi les mieux payés puisque leur salaire mensuel peut osciller entre 15 000 et 17 000 DH. Faudra-t-il aussi leur donner du «Herr Professor grutier» ?

La Vie Eco du 22 Décembre 2006

mediaco lance l’école des grutiers en février


Sur la liste des métiers en renaissance, il y a le conducteur de grue. Le secteur des BTP semble même souffrir du manque de compétences vu le rythme croissant des chantiers au Maroc. Pour preuve, une multinationale étrangère et leader mondial du levage et manutention, Mediaco en l’occurence (voir La Vie éco du 22 décembre 2006), envisage même d’ouvrir une école de grutiers professionnels. Entendons-nous bien, ce ne sont pas de simples chauffeurs qui ont changé d’engin. Le métier de grutier est un métier bien payé : le salaire mensuel peut atteindre 15 000 DH nets. C’est-à-dire du même niveau que celui d’un jeune ingénieur avec une expérience de quelques années.
La vie Eco du 19 Janvier 2007

vendredi 25 mai 2007


MEDIACO, première entreprise au Maroc dans le secteur du levage, plus de 300 camions bennes, grues téléscopiques, remorques hydrauliques... MEDIACO est la 5e mondiale dans son domaine d’activité, leader également en Afrique, en Algérie, en Libye, Oman et en France, un groupe présent sur les cinq continents.
Mediaco Maroc - Groupe Médiaco3, Rue Abou Zaïd Baâkili20300 Casablanca
Tél. : 212 22 35 48 34 Fax : 212 22 35 48 39



Mediaco Maroc commente ses résultats semestriels

Mediaco Maroc vient de tenir son assemblée générale semestrielle durant laquelle elle a commenté ses résultats au 30 juin 2006 et a donné une visibilité sur ses activités et résultats futurs.
La société a réalisé un chiffre d’affaires semestriel de 74,5 millions de dirhams, en hausse de 42% par rapport à 2005, grâce essentiellement à l’évolution de son parc matériel. Ceci, combiné à une meilleure maîtrise des charges, a permis au résultat d’exploitation de la société de passer du rouge au vert, à 864 000 dirhams. Et suite à la cession de quelques immobilisations, le résultat net de Mediaco a pu s’inscrire en hausse de plus de 300%, passant à 6,3 millions de dirhams. Pour toute l’année 2006, Mediaco table sur un résultat net de 9 millions de dirhams, en hausse de 125% par rapport à 2005. Quant aux années 2007 et 2008, la société prévoit la réalisation d’un résultat après impôt respectivement de 8 millions et 29 millions de dirhams.

La Vie Eco du 17 Novembre 2006

Bourse Peut-on éviter le crash ?

Euphoriques, les responsables de Risma le sont. Et pour cause, l'OPV du fonds d'investissement du groupe Accor a été sursouscrite 24 fois par 15.683 demandeurs. L'opération a drainé 6,12 milliards de Dhs pour une offre de 250 millions de Dhs. Un engouement qui s'est traduit par un taux de satisfaction global de 4,09% seulement. Le total des actions attribuées est ressorti in fine à 1.041.666 pour une demande supérieure à 25 millions de titres. Le succès de cette OPV, les analystes le mettent sur le compte de la flambée des cours de la place de Casablanca depuis le début de cette année. Ils tablent également sur le regain de confiance des particuliers et « leur conviction par rapport aux potentialités des activités touristiques », comme l'a expliqué Jean-Robert Reznik, président du directoire de Risma. Les premières cotations ne démentent pas le succès de l'introduction. Son cours s'est inscrit au-delà de 310 Dhs dès le troisième jour.Manque de papier ? « Le flottant des sociétés de la cote n'est pas assez important si on le met en corrélation avec la taille des fonds d'investissements », explique un analyste de la place. La demande en papier frais des OPCVM marocains, dont le nombre dépasse 150 pour un total d'actifs sous gestion de plus de 100 milliards de Dhs, est trop forte. Ce qui explique le rush sur toutes les nouvelles introductions. Si l'étroitesse du marché (55 sociétés cotées seulement), explique en partie la flambée des cours, l'introduction de Risma et les autres OPV pressenties avant fin 2006 sont-elles en mesure de calmer le jeu et éviter un éventuel crash ? Rien n'est moins sûr, répond un trader. « Les niveaux de hausse sont tels qu'une correction serait salutaire à la place de Casablanca, la bulle spéculative est bien présente ». Un autre trader abonde dans le même sens : « le marché devient trop cher », estime-t-il. Ajoutant qu'un rééquilibrage de la part des autorités de tutelle serait le bienvenu. « Pour que le mécanisme des introductions puisse vraiment jouer, il faudrait des OPV de la taille de Maroc Telecom pour absorber les liquidités », poursuit-il. Un avis qui n'est pas partagé dans le milieu financier, « les introductions futures, même de petite taille, permettront aux investisseurs de faire des arbitrages », indique-t-on du côté de BMCE Capital.
OPV dans le pipe L'introduction de Risma, combinée à d'autres OPV prévues avant fin 2006, devrait refroidir les ardeurs. De nouvelles introductions sont en effet dans le pipe. Médiaco Maroc, première à franchir le pas, vient de recevoir l'aval du gendarme du marché. Très discret, ce groupe (ex-Maroc Métaux) s'est fait, depuis sa création en 1948, une place de choix sur le marché du levage dont il est le leader national. Son rachat par le groupe Médiaco, en juillet 2000, lui a donné un second souffle. Maroc Métaux, en difficulté lors de notre arrivée, réalisait un chiffre d'affaires annuel de 20 millions de dirhams et employait 200 salariés. Actuellement la société réalise un chiffres d'affaire de 120 millions de dirhams en 2005 (170 MDhs prévus pour 2006) et dégage un cash-flow de 20 millions de dirhams (4 millions de dirhams de résultat net après impôts). Son activité consiste à réaliser des opérations de levage, de grutage et de transport sur des chantiers d'infrastructures de différentes tailles. La société dispose pour cela d'un parc de 50 grues télescopiques de 20 à 400 tonnes ainsi que 200 camions-bennes et semi-remorques. Le groupe est aussi présent dans la location de matériel industriel et BTP et la vente des accessoires de levage. Il opère également dans l'industrie mécanique via sa filiale Carmona. « Nous sommes présents dans l'ensemble des grands projets d'infrastructures au Maroc », indique Nicolas Mayet, directeur général Afrique du Nord de Médiaco. Citant Tanger Med, la nouvelle raffinerie de Samir et la cimenterie de Holcim à Settat. Des chantiers de grande ampleur et qui demandent des investissements de taille. « D'ailleurs, depuis sa création, Médiaco Maroc a déployé 100 millions de Dhs pour l'achat d'équipements. La moitié de ces fonds a été déboursée entre 2004 et 2005. Par ailleurs, le groupe a programmé un plan d'investissements portant sur 150 millions de Dhs entre 2006 et 2009 », explique Nicolas Mayet. L'entreprise prévoit de lever 17,3 millions de Dhs en Bourse pour augmenter son capital de 20%. « Cette opération semble se faire au meilleur moment. J'espère que nous ferons des émules auprès d'autres PME », ajoute M.Mayet.Des grues et des olivesL'opération, coordonnée par Finergy, portera sur 35.000 actions au prix unitaire de 495 Dhs. Ces titres seront cotés au troisième compartiment de la Bourse. La période de souscription s'étale entre les 29 et 31 mai. Autre entreprise dont les modalités d'introduction devraient être annoncées prochainement : Cartier Saada, qui intervient dans l'agroalimentaire. Elle produit des conserves d'olives, d'abricots, de pulpe d'abricot et de pulpe d'agrumes. Sa production est totalement destinée à l'exportation. Pour cette petite entreprise créée également en 1948, l'introduction en Bourse représente un saut qualitatif, un atout de plus dans sa nouvelle phase de développement. L'entreprise qui a initié une démarche qualité, couvrant toutes les opérations de production, jusqu'à la présentation sur le point de vente, est certifiée ISO 9001 version 2000. Si le CDVM a déjà accordé son visa, dans la même semaine, à deux PME\PMI, d'autres sociétés ont déjà confirmé leur intention de s'introduire avant fin 2006. C'est notamment le cas du chimiste Snep, du groupe Chaâbi, ou encore des conserveries de Mèknès. La place verra probablement l'entrée en scène des deux filiales assurance du groupe Holmarcom, Atlanta et Sanad. Le salut de la place de Casablanca, toujours aussi déconnectée de la réalité économique marocaine, viendra-t-il de ces PME/PMI qui constituent justement plus de 90% de l'ossature de cette économie ? Les introductions futures même de petite taille permettront aux investisseurs de faire des arbitrages.

Le Journal Hebdo

MEDIACO fait des émules sur la place boursière de Casablanca


Euphoriques, les responsables de Risma le sont. Et pour cause, l'OPV du fonds d'investissement du groupe Accor a été sursouscrite 24 fois par 15.683 demandeurs. L'opération a drainé 6,12 milliards de Dhs pour une offre de 250 millions de Dhs. Un engouement qui s'est traduit par un taux de satisfaction global de 4,09% seulement. Le total des actions attribuées est ressorti in fine à 1.041.666 pour une demande supérieure à 25 millions de titres. Le succès de cette OPV, les analystes le mettent sur le compte de la flambée des cours de la place de Casablanca depuis le début de cette année. Ils tablent également sur le regain de confiance des particuliers et « leur conviction par rapport aux potentialités des activités touristiques », comme l'a expliqué Jean-Robert Reznik, président du directoire de Risma. Les premières cotations ne démentent pas le succès de l'introduction. Son cours s'est inscrit au-delà de 310 Dhs dès le troisième jour.Manque de papier ? « Le flottant des sociétés de la cote n'est pas assez important si on le met en corrélation avec la taille des fonds d'investissements », explique un analyste de la place. La demande en papier frais des OPCVM marocains, dont le nombre dépasse 150 pour un total d'actifs sous gestion de plus de 100 milliards de Dhs, est trop forte. Ce qui explique le rush sur toutes les nouvelles introductions. Si l'étroitesse du marché (55 sociétés cotées seulement), explique en partie la flambée des cours, l'introduction de Risma et les autres OPV pressenties avant fin 2006 sont-elles en mesure de calmer le jeu et éviter un éventuel crash ? Rien n'est moins sûr, répond un trader. « Les niveaux de hausse sont tels qu'une correction serait salutaire à la place de Casablanca, la bulle spéculative est bien présente ». Un autre trader abonde dans le même sens : « le marché devient trop cher », estime-t-il. Ajoutant qu'un rééquilibrage de la part des autorités de tutelle serait le bienvenu. « Pour que le mécanisme des introductions puisse vraiment jouer, il faudrait des OPV de la taille de Maroc Telecom pour absorber les liquidités », poursuit-il. Un avis qui n'est pas partagé dans le milieu financier, « les introductions futures, même de petite taille, permettront aux investisseurs de faire des arbitrages », indique-t-on du côté de BMCE Capital.
OPV dans le pipe L'introduction de Risma, combinée à d'autres OPV prévues avant fin 2006, devrait refroidir les ardeurs. De nouvelles introductions sont en effet dans le pipe. Médiaco Maroc, première à franchir le pas, vient de recevoir l'aval du gendarme du marché. Très discret, ce groupe (ex-Maroc Métaux) s'est fait, depuis sa création en 1948, une place de choix sur le marché du levage dont il est le leader national. Son rachat par le groupe Médiaco, en juillet 2000, lui a donné un second souffle. Maroc Métaux, en difficulté lors de notre arrivée, réalisait un chiffre d'affaires annuel de 20 millions de dirhams et employait 200 salariés. Actuellement la société réalise un chiffres d'affaire de 120 millions de dirhams en 2005 (170 MDhs prévus pour 2006) et dégage un cash-flow de 20 millions de dirhams (4 millions de dirhams de résultat net après impôts). Son activité consiste à réaliser des opérations de levage, de grutage et de transport sur des chantiers d'infrastructures de différentes tailles. La société dispose pour cela d'un parc de 50 grues télescopiques de 20 à 400 tonnes ainsi que 200 camions-bennes et semi-remorques. Le groupe est aussi présent dans la location de matériel industriel et BTP et la vente des accessoires de levage. Il opère également dans l'industrie mécanique via sa filiale Carmona. « Nous sommes présents dans l'ensemble des grands projets d'infrastructures au Maroc », indique Nicolas Mayet, directeur général Afrique du Nord de Médiaco. Citant Tanger Med, la nouvelle raffinerie de Samir et la cimenterie de Holcim à Settat. Des chantiers de grande ampleur et qui demandent des investissements de taille. « D'ailleurs, depuis sa création, Médiaco Maroc a déployé 100 millions de Dhs pour l'achat d'équipements. La moitié de ces fonds a été déboursée entre 2004 et 2005. Par ailleurs, le groupe a programmé un plan d'investissements portant sur 150 millions de Dhs entre 2006 et 2009 », explique Nicolas Mayet. L'entreprise prévoit de lever 17,3 millions de Dhs en Bourse pour augmenter son capital de 20%. « Cette opération semble se faire au meilleur moment. J'espère que nous ferons des émules auprès d'autres PME », ajoute M.Mayet.Des grues et des olivesL'opération, coordonnée par Finergy, portera sur 35.000 actions au prix unitaire de 495 Dhs. Ces titres seront cotés au troisième compartiment de la Bourse. La période de souscription s'étale entre les 29 et 31 mai. Autre entreprise dont les modalités d'introduction devraient être annoncées prochainement : Cartier Saada, qui intervient dans l'agroalimentaire. Elle produit des conserves d'olives, d'abricots, de pulpe d'abricot et de pulpe d'agrumes. Sa production est totalement destinée à l'exportation. Pour cette petite entreprise créée également en 1948, l'introduction en Bourse représente un saut qualitatif, un atout de plus dans sa nouvelle phase de développement. L'entreprise qui a initié une démarche qualité, couvrant toutes les opérations de production, jusqu'à la présentation sur le point de vente, est certifiée ISO 9001 version 2000. Si le CDVM a déjà accordé son visa, dans la même semaine, à deux PME\PMI, d'autres sociétés ont déjà confirmé leur intention de s'introduire avant fin 2006. C'est notamment le cas du chimiste Snep, du groupe Chaâbi, ou encore des conserveries de Mèknès. La place verra probablement l'entrée en scène des deux filiales assurance du groupe Holmarcom, Atlanta et Sanad. Le salut de la place de Casablanca, toujours aussi déconnectée de la réalité économique marocaine, viendra-t-il de ces PME/PMI qui constituent justement plus de 90% de l'ossature de cette économie ? Les introductions futures même de petite taille permettront aux investisseurs de faire des arbitrages.




Le Journal Hebdo

mercredi 23 mai 2007

Classe Export PACA 2007, une édition dynamique et professionnelle

Les lauréats des Trophées de la meilleure croissance à l’export, de gauche à droite :Frédéric Dray, Dg de Soluscope, Philippe Cavannes, Directeur export de Soluscope, Nicolas Mayet, Dg de Mediaco International Maroc, Christian Vernazza, Pdg du groupe Mediaco, Franco Guccini, Pdg de Marc, Yvette L’Ecu, Directeur de Marca.




La 10e édition du salon Classe Export, qui s’est tenu les 4 et 5 avril au Palais de la Bourse (CCI de Marseille, Provence), a été un véritable succès et a bénéficié d’un contexte particulièrement dynamique. Une augmentation du nombre de ses visiteurs de 14 % par rapport à 2006 a été enregistrée. Ceci confirme la tendance observée depuis 2004 en région PACA concernant le commerce extérieur et la hausse des échanges commerciaux.
3 Trophées de la croissance à l’export
Les Trophées de la meilleure croissance à l’export ont permis de récompenser cette année trois entreprises de la région ayant non seulement enregistré une forte croissance, mais également ayant su faire preuve d’ingéniosité, de persévérance alliées à une stratégie résolument tournée vers l’international.
Catégorie Chiffre d’Affaires > à 5 Millions d’eurosLa société MARCA (83), fabricant de Ampes de clarinettes et autres instruments à vent, utilise un savoir faire ancestral qui porte haut les couleurs de la culture française sur les marchés étrangers. Elle connaît une croissance de 30 % par an, réalise 500 000 euros de CA dont 93% a l’export sur plus de 30 pays.
Catégorie Chiffre d’Affaires < à 5 Millions d’eurosLa société SOLUSCOPE (13), fabricant de machines médicales pour le nettoyage et la désinfection réalise 43% de son CA à l’export sur une vingtaine de pays. Soluscope est une entreprise emblématique du savoir faire de PACA dans le secteur médical à haute valeur ajoutée. Elle est leader en France, en Espagne, en Belgique et en Italie mais son premier marché est l’Australie (30% de son CA à l’export). Enfin, le Trophée spécial du JURY a été attribué à la société MEDIACO (13), entreprise leader dans son domaine d’engins de levage pour chantiers. Cette entreprise a doublé de taille en 5 ans et connaît une croissance à l’export de plus de 20 %. En assumant pour ses clients des projets d’implantation de A à Z, elle a su atteindre un véritable niveau de services industriels. Sa croissance rapide, notamment sur le Maghreb est une vraie réussite avec une filiale au Maroc (cotée en Bourse), Mediaco International qui se déploie sur l’Algérie et la Tunisie.
Les lauréats des Trophées de la meilleure croissance à l’export, de gauche à droite :Frédéric Dray, Dg de Soluscope, Philippe Cavannes, Directeur export de Soluscope, Nicolas Mayet, Dg de Mediaco International Maroc, Christian Vernazza, Pdg du groupe Mediaco, Franco Guccini, Pdg de Marc, Yvette L’Ecu, Directeur de Marca.

La 10e édition du salon Classe Export, qui s’est tenu les 4 et 5 avril au Palais de la Bourse (CCI de Marseille, Provence), a été un véritable succès et a bénéficié d’un contexte particulièrement dynamique. Une augmentation du nombre de ses visiteurs de 14 % par rapport à 2006 a été enregistrée. Ceci confirme la tendance observée depuis 2004 en région PACA concernant le commerce extérieur et la hausse des échanges commerciaux.

3 Trophées de la croissance à l’export
Les Trophées de la meilleure croissance à l’export ont permis de récompenser cette année trois entreprises de la région ayant non seulement enregistré une forte croissance, mais également ayant su faire preuve d’ingéniosité, de persévérance alliées à une stratégie résolument tournée vers l’international.
Catégorie Chiffre d’Affaires > à 5 Millions d’eurosLa société MARCA (83), fabricant de Ampes de clarinettes et autres instruments à vent, utilise un savoir faire ancestral qui porte haut les couleurs de la culture française sur les marchés étrangers. Elle connaît une croissance de 30 % par an, réalise 500 000 euros de CA dont 93% a l’export sur plus de 30 pays.
Catégorie Chiffre d’Affaires < à 5 Millions d’eurosLa société SOLUSCOPE (13), fabricant de machines médicales pour le nettoyage et la désinfection réalise 43% de son CA à l’export sur une vingtaine de pays. Soluscope est une entreprise emblématique du savoir faire de PACA dans le secteur médical à haute valeur ajoutée. Elle est leader en France, en Espagne, en Belgique et en Italie mais son premier marché est l’Australie (30% de son CA à l’export).
Enfin, le Trophée spécial du JURY a été attribué à la société MEDIACO (13), entreprise leader dans son domaine d’engins de levage pour chantiers. Cette entreprise a doublé de taille en 5 ans et connaît une croissance à l’export de plus de 20 %. En assumant pour ses clients des projets d’implantation de A à Z, elle a su atteindre un véritable niveau de services industriels. Sa croissance rapide, notamment sur le Maghreb est une vraie réussite avec une filiale au Maroc (cotée en Bourse), Mediaco International qui se déploie sur l’Algérie et la Tunisie.

Mediaco : Des obligations de 70 millions.

Mediaco Maroc, opérant dans le secteur du bâtiment et matériaux de construction (levage,manutention et services industriels), procède à l'émission d'un emprunt obligataire, pour un montant global de 70 millions DH. Ceci pour diversifier les moyens de financement d'une partie de son programme d'investissement portant sur l'accroissement de son parc industriel.
L'emprunt a été lancé sous forme de 700 obligations d'une valeur nominale de 100.000 DH chacune, à maturité 7 ans et rémunérée à un taux de 7,76%. La période de souscription de l'emprunt devrait s'étaler du 21 au 23 mars prochain. Il serait réservé aux OPCVM et aux investisseurs institutionnels de droit marocain.

Reporter du 28 Mars 2007

Mediaco : une valeur à conserver


Actuellement à un cours de 646 dirhams, Mediaco reste une valeur solide à conserver dans le portefeuille. C’est ce que recommande BMCE Capital. Introduite à la Bourse à la mi- 2006, Mediaco “traite“ actuellement à un cours de 646 dirhams. Selon les analystes de la BMCE, auteur d’une étude sur le titre, Mediaco laisse apparaître, au 24 avril 2007, un rendement boursier de 92,1% nettement supérieur aux performances du marché (le MASI ressort à 80,7% dans cet intervalle). Le comportement du titre, depuis la première coopération, est scindé en trois phases, avec une ascension modérée jusqu’au 1er décembre 2006. Sur cette période, le titre affiche une performance de plus de 16%. L’accélération marquera une bonne partie du mois de décembre qui verra le titre culminer à 730 dirhams au 12 décembre suite à l’annonce de l’augmentation du capital par l’incorporation de réserves et l’attribution gratuite de 131 250 actions. Par la suite, depuis le 13 décembre et jusqu’au 24 avril 2007, Mediaco suit des évolutions contrastées avec néanmoins au regard des analyses, un rendement de 30,2% sur cette troisième période. Sur la période allant du 12 juin 2006 au 24 avril 2007, les échanges portant sur le titre se sont montés à 92 828 actions, pour un volume global de 100,8 millions de dirhams au cours moyen pondéré de 542,9 DH. La moyenne quotidienne des volumes traités s’établit à 460 255 dirhams, correspondant à 423,8 titres négociés par session. Pour l’avenir, les perspectives sont favorables compte tenu, estiment les analystes, de la croissance du secteur du BTP au Maroc, de la demande sur le matériel de levage et au vu du potentiel de croissance du marché de la soustraitance de la logistique technique (estimé entre 20% et 30% selon le management de la société). Les orientations de Mediaco reposent sur certains volets, à savoir la consolidation des parts de marché, la constitution d’un parc adapté au marché national et le maintien d’une politique commerciale dynamique. Les estimations faites par les analystes de BMCE Capital font apparaître une croissance attendue du chiffre d’affaires de l’ordre de 15,4% à 214,8 millions de dirhams, et de 10,5% à 237, 3 millions de dirhams en 2007. «Cette embellie de l’activité couplée à une réduction des charges salariales via le recours au personnel intérimaire,devrait se traduire par une exploitation en amélioration», poursuit l’analayse. Et de conclure sur la recommandation de conserver Mediaco dans le portefeuille. Par la méthode DCF, l’évaluation de Mediaco Maroc ressort à 641DH par action, avec le cours de 646 DH en date du 24 avril 2007.

Le Reporter


Quel potentiel en bourse pour le titre Mediaco ?


Depuis son introduction en bourse le 12 juillet à 495 dirhams, le titre Mediaco Maroc n'a pas connu de réel évolution positive malgré le certain engouement qu'il avait provoqué lors de la période de souscription.Il est vrai que partie des petits porteurs se sont déjà débarrassés de leurs titres dans le but de réaliser une plus value rapide, mais qui cette fois n'a pas vraimment eu lieu, le cours plafonnant au alentour de son prix d'introduction.A la date du 14 juillet le cours cloturait à 500 dirhams, soit à peine 1.01% de hausse en près d'un mois de cotation, alors prix élevé d'introduction ou potentiel encore mal valorisé par le marché ?


Maroc Bourse du 15 Juillet 2006

Recommandations : Médiaco Maroc à «conserver» selon BMCE Capital Bourse


Bénéficiant d’une conjoncture sectorielle favorable, marquée notamment par les chantiers infrastructurels (autoroutes, barrages, ponts, etc.) et l’utilisation grandissante de matériel de manutention dans les grands chantiers de construction et les magasins de grande distribution, Mediaco Maroc, société qui intervient dans trois domaines d’activité -location de matériel de manutention, réalisation des travaux de manutention et la gestion de flotte de camions bennes- devrait voir ses indicateurs d’activité et des résultats évoluer favorablement dans les années à venir. D’ailleurs, pour mieux tirer profit de cette conjoncture positive, Mediaco Maroc compte investir 182,5 MDH durant la période 2007-2009. Cet investissement devrait servir à l’achat de grues, de tracteurs et de camions pour consolider son parc composé de 48 grues, de 200 camions et de 7 nacelles élévatrices. Ces investissements étaient devenus indispensables pour faire face à la forte demande du marché et ce d’autant que les marchés sont aujourd’hui très éparpillés sur le territoire national. Face à cette nouvelle donne, les analystes de BMCE Capital Bourse prévoient pour Mediaco Maroc un chiffre d’affaires en hausse de 10,5 % à 237,2 MDH. Parallèlement, le résultat d’exploitation devrait également s’améliorer grâce notamment à la réduction des charges salariales suite au recours à du personnel temporaire. Quant au résultat net, il sera dopé en 2007 et 2008 par les premières cessions de matériels d’exploitation. Les analystes de BMCE Capital Bourse tablent ainsi sur des bénéfices en progression de 134,3 % à 15 MDH en 2007 et 32,5 % à 20 MDH en 2008. Parallèlement aux bonnes perspectives de croissance, l’évaluation de Mediaco Maroc par la méthode des Discounted des Cash Flows (DCF) fait ressortir un cours théorique de 641 dirhams en ligne avec le cours de référence (646 dirhams). Jugeant que le titre est correctement valorisé à son cours actuel, les analystes recommandent Mediaco Maroc à conserver dans les portefeuilles.


La Nouvelle Tribune du 17 Mai 2007

mardi 22 mai 2007

Mediaco Maroc en bourse


La société Mediaco Maroc vient d’annoncer son introduction à la Bourse de Casablanca par l’émission de 35.000 nouvelles actions au prix de 495 DH l’action.


Les souscriptions seront ouvertes du 29 au 31 mai 2006. Nouvelle introduction à la Bourse de Casablanca. Il s’agit de Mediaco Maroc (Mediterranean & African Construction Company), qui fait partie des PME, spécialiste du levage et des services industriels. Le montant global de l’opération est de 17.325.000 DH, soit 35.000 actions au prix de 495 DH l’action. Les actions proposées au public dans le cadre de cette opération pourront être souscrites du 29 au 31 mai 2006. Il est à signaler que les actions objet de la présente opération seront toutes au porteur. Elles seront, par ailleurs, entièrement libérées et libres de tout engagement. Les actions de Mediaco Maroc seront cotées sur le 3ème compartiment de la Bourse de Casablanca. Son introduction à la Bourse et son inscription à la cote seront prononcées lors de la séance du 12 juin 2006.Cette opération est structurée en une seule offre, destinée aux personnes physiques marocaines ou étrangères, résidentes ou non résidentes et aux personnes morales de droit marocain ou étranger, exprimant des ordres inférieurs ou égaux à 2 000 actions. Les investisseurs doivent disposer d’un compte ouvert auprès de la société de bourse Finergy ou de la BMCI. La valeur globale des fonds propres de Mediaco Maroc est de 85,56 millions DH, soit 611 DH par action. La décote pour minoritaire appliquée aux actions émises dans le cadre de la présente opération s’établit ainsi à 19%. A la veille de son introduction à la BVC, le capital social de Mediaco Maroc est de 14 millions DH, entièrement libéré et réparti en 140.000 actions de valeur nominale de 100 DH. L’introduction à la BVC de Mediaco Maroc s’inscrit dans la stratégie financière de l’entreprise visant à diversifier et à accroître ses ressources propres. Mediaco Maroc se trouve, en effet actuellement en phase d’acquisition et de constitution d’un parc de matériel d’engins de levage et de camions de transport. Il s’est avéré donc indispensable de renforcer les fonds propres de l’entreprise afin de renforcer sa capacité d’endettement. Cette introduction à la BVC vise, par ailleurs, à financer, en partie, l’augmentation du besoin en fonds de roulement de la société, généré par la croissance de l’activité. Elle vise également à accroître la notoriété de l’entreprise, tant auprès de la communauté financière que des grands noms du secteur du BTP. Mediaco Maroc est une société spécialisée dans la gestion des ressources matérielles pour le compte des entreprises. Elle réalise son chiffre d’affaires avec trois types d’activité : la location de matériel de manutention, la réalisation des travaux de manutention et la gestion de flottes de camions bennes.




Aujourd'hui Le Maroc du 25 MAi 2006

Mediaco Maroc : Un opérateur du BTP en Bourse


LA société Mediaco Maroc, filiale du groupe français Mediaco, s’introduit en Bourse. Conformément à sa stratégie financière visant à diversifier et à accroître ses ressources propres, Mediaco Maroc, opérant dans le secteur du bâtiment et matériaux de construction (levage, manutention et services industriels), augmentera son capital par émission d’un maximum de 38.000 nouvelles actions sur la Bourse de Casablanca. La souscription à cette offre se déroulera du 29 au 31 mai 2006 avec un prix de 495 DH l’action. Ce prix de souscription proposé a été fixé d’un commun accord entre les membres du Conseil d’administration. Tandis que la démarche adoptée pour la valorisation des fonds propres de Mediaco Maroc repose sur le croisement de la méthode des ratios comparatifs boursiers locaux et de l’actualisation des cash-flows futurs (Discounted Cash Flows). Les investisseurs doivent disposer d’un compte ouvert auprès de la société de bourse Finergy ou de la BMCI. Les actions de la société seront cotées sur le troisième compartiment de la bourse. Lors de la séance du 12 juin 2006, sera prononcée l’introduction de Mediaco Maroc à la Bourse et son inscription à la cote. Sur la base des résultats de l’allocation, il sera procédé à l’enregistrement en Bourse des transactions correspondantes à l’opération et, le 15 juin 2006, au règlement/livraison des titres selon les procédures en vigueur. Mediaco Maroc est une société spécialisée dans la gestion des ressources matérielles pour le compte de grandes entreprises.


Reporter de juin 2006

Mediaco : une valeur à conserver

Actuellement à un cours de 646 dirhams, Mediaco reste une valeur solide à conserver dans le portefeuille.
C’est ce que recommande BMCE Capital.Introduite à la Bourse à la mi- 2006, Mediaco “traite“ actuellement à un cours de 646 dirhams. Selon les analystes de la BMCE, auteur d’une étude sur le titre, Mediaco laisse apparaître, au 24 avril 2007, un rendement boursier de 92,1% nettement supérieur aux performances du marché (le MASI ressort à 80,7% dans cet intervalle). Le comportement du titre, depuis la première coopération, est scindé en trois phases, avec une ascension modérée jusqu’au 1er décembre 2006. Sur cette période, le titre affiche une performance de plus de 16%. L’accélération marquera une bonne partie du mois de décembre qui verra le titre culminer à 730 dirhams au 12 décembre suite à l’annonce de l’augmentation du capital par l’incorporation de réserves et l’attribution gratuite de 131 250 actions. Par la suite, depuis le 13 décembre et jusqu’au 24 avril 2007, Mediaco suit des évolutions contrastées avec néanmoins au regard des analyses, un rendement de 30,2% sur cette troisième période. Sur la période allant du 12 juin 2006 au 24 avril 2007, les échanges portant sur le titre se sont montés à 92 828 actions, pour un volume global de 100,8 millions de dirhams au cours moyen pondéré de 542,9 DH. La moyenne quotidienne des volumes traités s’établit à 460 255 dirhams, correspondant à 423,8 titres négociés par session. Pour l’avenir, les perspectives sont favorables compte tenu, estiment les analystes, de la croissance du secteur du BTP au Maroc, de la demande sur le matériel de levage et au vu du potentiel de croissance du marché de la soustraitance de la logistique technique (estimé entre 20% et 30% selon le management de la société). Les orientations de Mediaco reposent sur certains volets, à savoir la consolidation des parts de marché, la constitution d’un parc adapté au marché national et le maintien d’une politique commerciale dynamique. Les estimations faites par les analystes de BMCE Capital font apparaître une croissance attendue du chiffre d’affaires de l’ordre de 15,4% à 214,8 millions de dirhams, et de 10,5% à 237, 3 millions de dirhams en 2007. «Cette embellie de l’activitécouplée à une réduction des charges salariales via le recours au personnel intérimaire,devrait se traduire par une exploitation en amélioration», poursuit l’analayse. Et de conclure sur la recommandation de conserver Mediaco dans le portefeuille. Par la méthode DCF, l’évaluation de Mediaco Maroc ressort à 641DH par action, avec le cours de 646 DH en date du 24 avril 2007.



Aujourd'hui Le maroc du 4 Mai 2007

Mediaco à l'ENCG de tanger : "Le développement de l’entreprise à l’international"


Accompagné de son conseiller financier, Nicolas MAYET, directeur général de MEDIACO Maroc était présent le 19 février 2007 à l’Ecole Nationale de Commerce et de Gestion de Tanger, sous l’invitation du Mr le directeur Houdayfa Amezyane, pour présenter aux étudiants ainsi qu’aux professeurs chercheurs un séminaire sous le thème de « Le développement de l’entreprise à l’international ».
Spécialisée dans la location et la vente de nacelles, grues, matériel de levage et de transport et offrant aussi d’autres services industriels, MEDIACO, première entreprise en France, plus de 70 agences en France et à l’étranger, l’une des trois premières sociétés européennes et la 7e mondiale dans son domaine d’activité, leader également en Afrique, en Algérie et au Maroc, un groupe présent sur les cinq continents. Cette société s’est fixée pour objectif d’ouvrir chaque année dans deux pays. Cette année elle vient de s’installer en Mauritanie et compte également ouvrir d’autres filiales à Oman et Libye.
Grâce à son internationalisation, MEDIACO connaît actuellement une croissance de 50% par an, lui ayant permis d’ailleurs son introduction en bourse en 2006
A travers sa propre expérience, Nicolas MAYET, pilote de chasse et champion en king boxing, a apporté à son public des étapes envisagées pour le développement d’une entreprise à l’échelle internationale, notamment quelques questions très utiles à se poser avant de se lancer. Ces questions tournent principalement autour du pourquoi se lancer à l’international ! Autrement dit, il est conseillé pour l’entrepreneur de se demander ce qu’il apportera de nouveau à l’international, l’internationalisation ne sera qu’un outil ou bien vitale pour son entreprise et enfin a-t-il assez de moyen pour l’atteindre.
Après réponse, il sera temps de mettre en place une stratégie de conquête à l’international tout en réfléchissant aux ressources humaines et financières ainsi qu’à la mise en place d’un modèle "duplicable". Il faut également penser à la validité de celui-ci dans tous les pays ou toutes les régions où l’entrepreneur souhaite s’installer. Les disparités entre clients, collaborateurs et contraintes administratives et fiscales des pays doivent être prises en considération.
« Sans argents pas de business » Nicolas MAYET
Du coté financier, Khalid M'HAMMEDI a précisé que certaines règles de base ne doivent pas être négligées. Entre autres, la stratégie financière doit impérativement être en adéquation avec la stratégie globale de la société, les impératifs financiers du pays et ses juridictions ainsi que les compétences du même pays. Cela permettra à l’entrepreneur de chercher et convaincre des financiers, tout en conservant son autonomie et en prenant en considération le coût de l’argent.
Toutefois, le directeur général croyait plus aux compétences humaines et à la différence dans les cultures. Il limite les investissements et cherche une équipe performante qui s’implique. D’ailleurs, son équipe est constituée de compétences de différentes nationalités : Marocaine, Algérienne et Italienne. Pour lui, plus on est proche du terrain, plus on est proche du client.



BLOG JOURNALI du 25 février 2007

Mediaco Maroc s’introduit en Bourse à 495 dirhams par action


Leader dans le secteur du levage et du transport exceptionnel. 150 MDH investis dans les trois prochaines années. C’est fait ! Mediaco Maroc (Mediterranean and african construction company) a reçu, dans la soirée du 15 mai, le visa du CDVM pour son introduction en Bourse. Laquelle se fera à travers une augmentation de capital par l’émission d’un maximum de 38 000 nouvelles actions. La période de souscription s’étalera du 29 au 31 mai et le prix d’introduction a été fixé à 495 dirhams par action. L’opération se fait sous la houlette de Finergy, «qui nous a séduits par son dynamisme et qui a une culture du challenge qui ressemble à la nôtre», justifie Nicolas Mayet, DG de Mediaco Maroc.La société opère dans le secteur du bâtiment et des matériaux de construction et se définit comme étant le «N°1 du levage et des services industriels au Maroc». Elle est filiale de Mediaco (France), elle-même leader en Europe. Une croissance de 50% par an, depuis 5 ansLa société dispose du plus grand parc de grues télescopiques et treillis sur chenilles en Afrique du Nord. Ses nacelles et plateformes élévatrices vont de 12 à 40 mètres et ses chariots élévateurs peuvent lever jusqu’à 10 tonnes. La société dispose également d’un parc de 200 camions bennes, semi-remorques et porte-chars, capables de transporter des charges de 300 tonnes.Présente sur les plus grands chantiers (Bouregreg, autoroutes, Tanger Med...) et désirant profiter pleinement du développement considérable du secteur BTP au Maroc, Mediaco recourt à la Bourse pour diversifier et renforcer ses ressources propres.Une grosse PME leader dans son domaineElle se retrouve en effet en phase d’acquisition et de constitution d’un parc considérable de matériel, d’engins de levage et de camions de transport. Ce parc étant financé quasi exclusivement en leasing, le produit de la présente augmentation de capital sera affecté au financement du besoin en fonds de roulement généré par la croissance de l’activité. L’investissement n’est pas en reste. «Sur les cinq dernières années, nous avons investi 100 millions de dirhams, et nous poursuivrons cet effort sur les trois prochaines années, à hauteur de 150 millions», avance M. Mayet. Mediaco Maroc, qui affiche une croissance du chiffre d’affaires de 50% par an sur les cinq derniers exercices, compte bien rester sur ce trend. La Bourse lui permettra, à en croire son DG, d’atteindre cet objectif.L’autre motivation de Mediaco Maroc a trait à l’image. En effet, sa notoriété n’est pas à la hauteur de sa position de leader, notamment dans le levage, le transport de matériaux et le transport exceptionnel (hors-gabarit). Raison pour laquelle le management de Mediaco espère accroître sa notoriété auprès de la communauté financière et des grands noms du BTP. Mediaco Maroc vise enfin la pérennisation de son avenir en institutionnalisant son tour de table et en permettant une plus grande liquidité de ses actions.


La Vie Eco du 19 Mai 2006

Mediaco achète dix nouvelles grues pour 70 MDH


Elle doit faire face à une demande croissante des chantiers de BTP L’emprunt obligataire lancé par l’entreprise a été sursouscrit 10 fois. Pénurie de matières premières comme le ciment, rareté des compétences..., les projets de BTP au Maroc se heurtent à certaines contraintes. Ainsi, les responsables de Mediaco, entreprise de levage spécialisée dans la location de grues et de camions, viennent de lever sur le marché un emprunt obligataire de 70 MDH pour acheter d’un seul coup 10 nouvelles grues tant le marché est demandeur. Le DG, Nicolas Mayet, affirme même qu’avec ces nouvelles grues, il répondra seulement à une partie de la demande qui ne cesse d’augmenter. Idem pour les compétences. Médiaco forme ses grutiers dans son école à MohammédiaConduire une grue, contrairement à ce que l’on peut penser, est un métier pointu. Là aussi, Mediaco a dû trouver la solution en formant ses propres grutiers. En février dernier, Mediaco a ainsi ouvert son école de formation de grutiers. Aujourd’hui, une vingtaine d’élèves grutiers sont en formation et pourront, dès le mois de juin, s’entraîner sur un simulateur en France.Mais ce n’est pas tout. Car la pression de l’activité se fait également ressentir au niveau de la cadence d’équipement en nouvelles grues. Car il se pose un problème de disponibilité et de prix du matériel. Une grue de 50 tonnes coûte en moyenne 350 000 euros, 200 000 pour une occasion. Une grue de 400 tonnes, nécessaire pour les grands chantiers et rarement disponible, coûte 1 million d’euros environ. Et encore, il faut être patient pour se faire livrer par le fournisseur français. Cela dit, Mediaco, adossée à Mediaco International, peut recourir, en cas d’urgence au matériel de la maison-mère. Et la tension n’est pas près de s’atténuer. Le management de Mediaco s’attend à une année 2007 et 2008 chargées. Comme l’explique Nicolas Mayet, l’entreprise a parfois du mal à suivre, surtout quand les chantiers sont éparpillés : un tronçon d’autoroute dans le Sud, un pont entre Fès et Oujda, une raffinerie à Mohammédia, un quai à Tanger-Med... Il faut faire preuve d’une organisation méticuleuse pour pouvoir acheminer les grues d’un bout à l’autre du pays et dans les délais. C’est pourquoi les responsables de Mediaco ont décidé d’ouvrir des agences en régions afin que les grues et les camions soient plus proches des sites potentiels.


La Vie Eco du 6 avril 2007

Mediaco : un titre à conserver

Par le DCF, l'évaluation ressort à 641 DH par actionEvoluant en corrélation avec la croissance du secteur des BTP, l'utilisation du matériel de manutention connaît un grand essor, eu égard aux lancements de grands chantiers d'infrastructures et à l'accroissement des investissements réalisés dans les industries lourdes telles que les cimenteries, les raffineries et les centrales électriques.Dans ce contexte, les orientations stratégiques de Mediaco Maroc sur les prochaines années reposent principalement sur la consolidation des parts de marché via la constitution d'un parc matériel adapté au marché national et le maintien d'une politique commerciale dynamique et orientée vers les clients.En outre, cette société cotée compte privilégier l'accroissement et l'optimisation de ses capacité d'offres de service ainsi que le développement d'une véritable activité de gestion des ressources matérielles (Global renting service), au vu du potentiel de croissance du marché de la sous-traitance de la logistique technique (estimé entre 20% et 30% selon le management de la société). Aussi, pour répondre à la croissance des besoins du marché national, Mediaco Maroc compte-t-il mobiliser une enveloppe globale d'investissement de 182,5 MDH sur la période 2007-2009. Eu égard à ses perspectives sectorielles favorables et à l'extension de la base logistique de la société, les analystes de BMCE Capital tablent sur une croissance de 15,4% du chiffre d'affaires 2006 à 214,8 MDH et de 10,5% à 237,3 MDH en 2007. Selon eux, cette embellie de l'activité couplée à une réduction des charges salariales via le recours à du personnel intérimaire, devrait se traduire par une exploitation en amélioration. Le résultat d'exploitation devrait effectuer un bond à 5,4 MDH et de 45,8% en 2008 à 7,8 MDH. De son côté, ajoute-t-on, boosté par les premières cessions de matériel d'exploitation, le résultat net devrait marquer une progression de 134,3% en 2007 à 15 MDH et de 32,5% à 20 MDH en 2008.Pour les mêmes analystes, par la méthode DCF, l'évaluation de Mediaco Maroc ressort à 641 DH par action, en ligne avec le cours de MAD 646 DH (en date du 24 avril 2007). En conséquence, BMCE Capital recommande de conserver la valeur dans les portefeuilles.

Le Matin du Sahara du 03 Mai 2007